Gros weekend...ça aurait du payer
- Rémi
- 22 déc. 2015
- 3 min de lecture
Vendredi 18 décembre :
Afin de faire travailler les jeunes, nous avons réservé ce vendredi matin l'enclos des Chatards à Neuilly le Réal. Le ciel est légèrement gris mais on ne devrait pas se mouiller. On a chargé 12 chiens : 8 BH et 4 beagles. J'ai laissé Galak au chenil et Clément a laissé Endy qui est en chaleur. On lache à 9h00 les 8 beagles Harriers : 1 I, 2 J et 5 L. Très rapidement, Irka a connaissance. On entend même quelques récris des jeunes L, c'est bon signe. Clément aperçoit 3 sangliers qui se lèvent devant les chiens, la menée, très criante, démarre à vive allure. Les jeunes encore un peu "foufou" sont canalisés par Irka qui assure le bon tempo. Même leader, qui a été bien secoué dans le Gard suit le train. Je le remettais plusieurs fois à la voie dans la matinée. Les séquelles psychologiques semblent toujours être là mais se dissipent petit à petit. Il va valoir travailler en douceur avec ce chien. On laissera chasser pendant une bonne heure avant de lacher les 4 beagles qui attendent de moins en moins patiemment dans la caisse. Avec un peu moins de vitesse mais beaucoup plus d'expérience, les défauts vont être relevé beaucoup plus facilement. Avec une seule bête devant eux, les chiens chasseront bien en paquet pendant deux heures et demi puis certains commenceront à lever le pied. Tout le monde est dans le 4x4 à 12h15. Très bonne prestation des jeunes L qui ont un vrai gout pour la chasse du sanglier.
Samedi 19 décembre :
On part faire le pied à Lagresle pendant que les autres chasseurs font une battue au chevreuil. On fait le secteur Pralus-Le Mont mais pas de pied. Olivier m'informe qu'un pied rentre au Bey. Je vais voir et trouve du trafic dans les chênes sur le plateau, c'est frais et Djinie me le fait remarquer au bout de la longe. Malheureusement, les sangliers sont baugés juste sous quelques ronces. Je les entends démarrer mais pense qu'il en reste ou qu'ils n'ont peut etre pas déboisé. Le temps que j'aille retrouver les autres chasseurs, un sanglier avait déboisé et se fera manquer sur la ligne de tir de la Madone. On place tout le monde, je charge 5 chiens et Olivier m'accompagne avec ses 2 croisés ariégeois. On monte en laisse jusqu'où ça a démarré un peu plus tôt dans la matinée. Arrivée sur place, les chiens ont connaissance, ça s'affole et un sanglier me démarre à quelques mètres, caché sous une ronce tel un lièvre....tayaut!!! tous les chiens au cul du sanglier qui prend la descente direction le mirador. Ca se fait tourner quelques instants dans les fonds avant de déboiser et se jouer des posters qui le manqueront.... Direction la Madone, Piat puis Pont Trambouze. Olivier arrivé en premier arrêtera les chiens. Seul Leader n'a pas suivi, il a tout de même donner quelques coups de voix au démarrage. Lisbonne a suivi le rythme, c'est prometteur. C'est dommage pour les chiens, ils auraient mérité d'être récompensés.
Dimanche 20 décembre :
On est invité par notre ami Joël Fournal dans la magnifique forêt de la Motte. Le pied est fait le matin. J'ai une entrée mais ça semble être plutot de début de nuit. Joël a une belle entrée dans les Autrichiens. Malgré le nombre de meutes important, nous avons le privilège de lacher sur son entrée. On l'en remercie. Les 10 chiens ont très vite connaisance. Irka ouvre le bal, Djinie ferme le train entourant la jeunesse toute excitée fasse aux sentiments laissés par les sangliers sur leur passage. On arrive jusqu'à l'agrainoire puis le rapprocher continue mais sort de la traque pour sauter dans les têtes de chênes. Deux cents mètres plus loin, c'est lever et la chasse se sépare. Djinie part seule à gauche, les autres à droite et 3 jeunes restent avec nous. La chasse traverse toutes les têtes de chênes, sautent aux chevaliers puis revient. Alors qu'on a un gros pied de sanglier au saut du chemin de terre jaune, les chiens rerentrent dans la traque avec un chevreuil devant eux. On est un peu abassourdi et on ne comprend pas vraiment se qu'il s'est passé, à quel moment il y a eu change et pourquoi ! Djinie quant à elle, est récupérée complètement à l'opposée à plus de 4 km du lacher. On est très content du magnifique travail réalisé sur ce rapproché mais un peu deçu de la tournure que ça a pris avec ce change inexplicable !
Aucun sanglier au tableau ce weekend mais qu'importe, les chiens ont vu et senti du sanglier 3 jours de suite, chose suffisemment rare pour être souligné et c'est bien çà le plus important.
Le weekend prochain, on fait relache avant un nouveau gros weekend de 3 jours en Saone et Loire.
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